
Ne nous attardons pas ici sur la légitimité de ce titre, un brin corporatiste, ni sur sa pertinence car quelques minutes de marche dans n’importe quel centre historique suffiraient à questionner la portée mondiale de ce superlatif du beau.
Restons plutôt sur ce clin d’œil assumé à la nature : la plus évidente des beautés sera toujours celle de la nature, et le sentiment de bien-être que le beau nous procure est profondément similaire à celui ressenti en contemplant un paysage.
Si de prime abord certains trouveront que cet « Arbre » a surtout des allures de conifère trop taillé, force est de reconnaître que cette reconnaissance marque une avancée dans l’architecture contemporaine pourtant si prompt à s’émanciper des codes qui nous définissent en tant qu’êtres sensibles. Même si elle reste le fruit d’une créativité cruellement limitée à des formes géométriques basiques.
Gageons que cette auto-reconnaissance encourage la communauté des architectes contemporains à une inspiration plus naturelle, indispensable à notre bien-être d’êtres vivants en ville.
Source : AD Magasine – 23 avril 2025
